Résumé
Un entraînement excessif peut limiter l’adaptation musculaire physiologique par le stress oxydatif chronique et l’inflammation. Une mauvaise alimentation et un surentraînement peuvent également perturber l’homéostasie intestinale et, par conséquent, augmenter l’inflammation. Ensemble, ces facteurs peuvent entraîner un déséquilibre dans l’écosystème intestinal, provoquant une dérégulation du système immunitaire. Il semble donc important d’optimiser la composition du microbiote intestinal, capable de moduler le système immunitaire et de réduire le stress oxydatif. De plus, la composition optimale du microbiote intestinal peut avoir un impact sur la synthèse des protéines musculaires et la biogenèse et la fonction des mitochondries, ainsi que sur le stockage du glycogène musculaire. Un microbiome correctement équilibré peut également réduire les marqueurs inflammatoires et la production d’espèces réactives de l’oxygène, ce qui peut atténuer davantage les dommages causés aux macromolécules. Par conséquent, la supplémentation en probiotiques peut avoir un effet bénéfique sur les performances aérobies et anaérobies. Le phénomène de l’axe intestin-muscle doit être exploré en permanence pour le maintien de la fonction, et pas seulement chez les athlètes.