Dossier TECS

Une TMF contre la SLA

Août 2020

Conclusion

Nous ne disons pas dans ce dossier que la TMF permettrait de guérir de la SLA, ni même de ralentir son évolution, mais il faut savoir également que toutes les thérapeutiques actuellement en cours d’essais ne le garantissent pas non plus.

Depuis le début de notre maladie, nous avons compris que l’élaboration d’un médicament mettait en jeu des budgets énormes et qu’il est arrivé que certaines sociétés annoncent des résultats prometteurs pendant les phases I, phases II et même III simplement pour voir leur valeur boursière augmenter sans qu’au final il n’y ait le résultat attendu pour les malades.

Nous sommes donc attentifs, et à l’aguet devant l’urgence. Comment vivre raisonnablement cette maladie sans être bien accompagné par nos médecins, nos auxiliaires, nos proches et de l’espoir.

Cet espoir est basé aujourd’hui sur notre demande, qui nous semblent raisonnable et atteignable :

1 : Pas de mise en danger

La transplantation de microbiote fécal est connue de notre système de soins, les analyses des selles des donneurs sont maitrisées. Ce n’est pas le cas de tous les médicaments en test actuellement. Le Riluzole, le plus communément utilisé pour la SLA, a des effets secondaires sur le foie, qui nécessitent des contrôles réguliers.

II : Les coûts

La TMF a un coût connu et maîtrisé puisqu’elle est pratiquée pour les cas de Clostridium Difficile alors que l’on ne sait rien sur les tarifs de mise sur le marché de toutes ces nouvelles thérapeutiques. Sans parler du contrôle et du traitement des effets secondaires qu’elles risquent de générer. Et le coût du Riluzole n’est pas négligeable aujourd’hui.

III : Les délais

Nous n’avons pas le temps d’attendre.

La mise en œuvre de la TMF peut se faire dès demain puisque son utilisation a déjà été éprouvée et approuvée alors que pour tous les autres une autorisation de mise sur le marché sera nécessaire ;

Nous ne pouvons pas attendre les résultats de l’étude italienne prévus au plus tôt dans deux ans.

Avec les éléments que nous avons rassemblés, attendre reviendrait à ne pas respecter le serment d’Hippocrate14, fondation de notre médecine.

Hippocrate n’aurait-il pas dit : “Selon toute vraisemblance, la source des maladies ne doit pas être ailleurs que dans les vents ou les pets selon qu’ils sont en excès ou en défaut, ou bien qu’ils entrent dans le corps trop nombreux ou souillés de miasmes morbifiques.”